Mater dolorosa
Ô toi
ma Terre !
Mère de toutes les douleurs
Et ceci, avant que je ne
meure
En ce jour béni où la vie est encore en moi
Comme un enfant vers
sa mère, j'accours vers toi
Douce et
ronde telle le ventre d'une mère
Je caresse d'une main légère, ta
surface
La nuit, le jour, jamais je ne m'en lasse.
Et ce premier jour de
l'année met sur mes lèvres, une prière
Celle de te rendre ce que tu nous as
donné : LA VIE
Cris
d'alarme, cris et larmes
En hommes
ingrats, tes entrailles, nous avons déchirées,
Ta terre, nous avons
empoisonnée,
Ton atmosphère, nous avons polluée
Tes forêts, nous avons
dévastées,
Ta faune et ta flore sont en grand danger !!
Cris
d'alarme, cris et larmes
Mère nourricière, terreau de notre
vie
Refuge de notre mort
Défendue autrefois en terre patrie
Que
t'avons-nous offert, Ô ma Terre Dolorosa ?
Une aube voilée de deuil, un
paysage souffrant par tous ses pores.
Nous nous sommes conduits en
Juda
Nous t'avons tous trahie.
Cris
d'alarme, cris et larmes
Pourtant,
avant que la nuit ne soit complète,
Un espoir fou vit dans ma tête
De
sécher tes larmes de mère
De rendre à César ce qui est à César
À Dieu ce
qui est à Dieu
Et, à toi ma Terre, ce qui est à la Terre.
FLeuRBLeuE-PluMeRosE